Fauchage et broyage de prairie
Couper l’herbe sous le pied, pas les insectes !
Fauchage et broyage de prairie : préserver les insectes !
C’est un secret qui commence à se savoir : il vaut mieux faucher que tondre si l’on a une tendresse pour les insectes pollinisateurs.
Pour les ménager, transformons ensemble votre prairie en prairie sauvage et réalisons les fauches au maximum deux fois par an, à la mi mai et à la mi octobre (fauche tardive). On évite ainsi les périodes d’activité principales des insectes.
Fauchage par petits bouts
Il est préférable de faucher l’ensemble de la prairie en plusieurs fois, de l’intérieur vers l’extérieur afin que les animaux sauvages puissent s’enfuir. La fauche précoce (avant la mi-mai) peut être réalisée sur une partie de la prairie pour allonger la période de floraison, suivi d’une deuxième fauche plus tardive (après la mi-juin) pour permettre à certaines espèces de papillons et d’oiseaux nicheurs d’achever leur développement.
Dans la mesure du possible, les fauches sont effectuées par temps ensoleillé (pour avoir un produit de fauche bien sec), de préférence tôt le matin ou tard le soir pour épargner de nombreuses abeilles et papillons. Les réaliser en plusieurs fois permet de créer des zones refuges, où les insectes pourront se réfugier lors de la coupe des autres zones. Il est préférable de laisser les résidus de fauche sur place une journée ou deux afin de permettre aux insectes résidant sur les brins fauchés de se réfugier dans les brins encore sur pied et aux graines de se ressemer.
Nous utilisons soit une barre de coupe, soit une faucheuse mécanique, car certains systèmes constituent un véritable piège en broyant les insectes et petits animaux.
Une tonte partielle des espaces permet dans une prairie haute de créer des chemins d’accès pour ne pas détruire les insectes et limiter le piétinement.
La fauche et le broyage sont des pratiques à raisonner elles-aussi à l’aune de la biodiversité.